L’Oeil Public est une agence de huit photographes indépendants qui existe depuis 1995. Elle a été distinguée par des prix photographiques prestigieux (dont World Press Photo et Prix Kodak de la critique) et collabore avec les plus grands magazines internationaux.
« Shashamane, terre promise des rastas », commande de VSD, Éthiopie_2002.
Selon Michel Guerrin, rédacteur en chef du service culture au journal Le Monde et spécialiste de la photographie, « L’Oeil Public est une structure qui s’inscrit dans une généalogie bien repérée, avec Magnum (Capa, Cartier-Bresson) pour référence d’indépendance et d’esthétique mais aussi Viva, superbe groupe d’agitateurs créé dans l’après-Mai 68, qui a marqué un retour au sujet de société (française) contre l’« événement » lointain, un engagement, une simplicité photographique, le droit du photographe à « sa propre poésie », comme disait Le Querrec ».
Extrait de la série « Revivre après l’horreur », camp de réfugiés de Brajda, Macédoine_1999.
Extrait de la série « Revivre après l’horreur », camp de réfugiés de Brajda, Macédoine_1999.
Il s’agit de la rétrospective événement du collectif inventeur du nouveau style documentaire.
Lorsque l’aventure du célèbre collectif de photographes L’Oeil Public s’est arrêtée en 2010, les éditions Democratic Books ont pensé indispensable de réaliser un livre témoin de ce moment important qui marque l’histoire de la photographie contemporaine. Cet ouvrage publie les reportages majeurs des photojournalistes au long de leur 15 années d’activité.
Les membres l’Oeil Public ont été les premiers, aux côtés de Tendance Floue, à renouveler le genre photographique en France tout d’abord, puis dans le monde. Leurs travaux ont été publiés par les plus grands magazines (New York Times, Newsweek, GQ, le Sunday Times Magazine, le British Journal of Photography, Le Monde, Libération, Géo…) et récompensés par les prix les plus prestigieux (World Press Photo, prix Kodak, Prix Fuji, Prix de la fondation Hachette, Prix Niépce…). Ils sont repris dans cet ouvrage qui se donne tous les outils pour faire date dans le photojournalisme. Des textes de Jean François Leroy, fondateur du festival VISA pour l’Image, de Michel Guerrin du journal Le Monde, de Magalie Jauffret de l’Humanité et d’Agnès de Gouvion Saint-Cyr mettent en perspective 15 ans d’histoires.
“…un engagement, une simplicité photographique, le droit du photographe à sa propre poésie”
Michel Guerrin, Le Monde