Depuis 2004, il préside l’association reconnue d’utilité publique FreeLens et a reçu la mention spéciale du prix Nadar pour l’ouvrage « Photojournalisme, à la croisée des chemins » en 2005 en tant qu’auteur. En tant producteur, il a reçu le grand prix du jury du WebTV Festival de La Rochelle pour la plateforme interactive documentaire « La Nuit oubliée – 17 octobre 1961 » en 2012 et le Mediterranean Journalist Award 2013 (catégorie Nouveaux médias) de la Fondation Anna Lindh et du PriMed 2014 (catégorie Prix Multimédia de la Méditerranée) pour « Sout el shabab ».
Cofondateur de l’agence l’Œil Public, ancien vice-président de Picturetank, membre de l’Observatoire du photojournalisme, et de l’Observatoire des Métiers de la presse, conférencier spécialisé en photojournalisme, il a commencé sa carrière en 1995. Depuis 2006, il est en charge de la direction éditoriale du studio de création et de production Hans Lucas et depuis 2013 de la codirection du Diplôme Universitaire « Photographie documentaire et écritures transmédia » à l’UPVD.
Son travail photographique est basé sur le témoignage et l’enquête ; une démarche documentaire souvent réalisée sur les terrains de l’actualité ou dans les zones de tension (Afrique de l’Ouest, Europe et Moyen-Orient). En parallèle, il poursuit un travail sociétal sur la France et collabore avec ELLE, Libération, Le Monde, Géo, Marie-Claire, National Geographic, Paris Match et VSD.
Extrait de la série « Ground zero », New York_2001.
En 2005, il reçoit en tant qu’écrivain la mention spéciale du prix Nadar pour l’ouvrage « Photojournalisme à la croisée des chemins « . Selon Michel Guerrin, rédacteur en chef du service culture au journal Le Monde et spécialiste de la photographie, « C’est un livre pétri de doutes et d’inquiétudes, qui dresse un pénible état de la profession depuis dix ans. Cet ouvrage, richement illustré, raconte les bouleversements industriels, techniques, culturels de l’image de presse… Tout n’est pas sombre dans ce récit militant, plus impressionniste que documenté. Les auteurs montrent qu’une voie est possible pour la qualité, à condition que les photographes, seuls ou en collectifs, sachent imposer leur regard à côté du flot d’images que la presse dévore. Ils montrent la voie en publiant des portfolios en exemple : la Tchétchénie par Stanley Greene, le collectif Tendance Floue, le travail de Guillaume Herbaut sur les victimes de Tchernobyl, le combat désespéré des soldats Mhongs au Vietnam, par Philip Blenkinsop. D’utiles informations pratiques sur le statut et le droit du photographe, sur la façon dont le reporter peut démarcher les clients (magazines et quotidiens) concluent l’ouvrage ».
Extrait de la série « Teknivals », région parisienne_2001.
Wilfrid Estève a participé à la création et au lancement de plusieurs structures dont en 1996, l’agence photographique l’Oeil Public, en 2005 la coopérative de photographes Picturetank, dont il a été le vice-président. Il conçoit et dirige la même année le projet pluridisciplinaire Territoires de fictions et fonde en 2006 le studio Hans Lucas.
Depuis 2004, il préside FreeLens, initialement appelée l’Association Nationale des Journalistes Reporters Photographes et Cinéastes et est élu vice-président de l’Union des Photographes Professionnels (anciennement UPC) en janvier 2010.
En 2006, il fonde le studio de création et de production multimédia Hans Lucas et devient directeur pédagogique de la filière photographie et sociétaire de l’École des Métiers de l’Information. En 2007, il crée le Prix Tremplin Photo de l’EMI, première bourse de formation au photojournalisme.
En 2008, Wilfrid Estève lance avec l’association FreeLens, Photojournalisme.fr, magazine en ligne dédié à la photographie d’information dont il est directeur de la rédaction.
« Avec les Forces Nouvelles », commande de Paris-Match, Côte d’ivoire_2005.
En janvier 2012, il propose la création d’une rubrique dédiée aux écoles à Alex Kummerman ainsi qu’à Jean-Jacques Naudet et débute une collaboration avec Le journal de la photographie. En parallèle, répondant à une invitation du magazine du musée du Jeu de Paume, il présente des séries photographiques et leurs auteurs et propose avec Samantha Rouault et Alice Guerlot-Kourouklis une expérience sonore autour de lectures commentées.
En 2010, il est fait partie du comité de pilotage du nouveau prix en Webjournalisme et du jury du prix Bayeux des correspondants de guerre et en 2012, de celui du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme.
Son travail photographique a fait l’objet d’expositions individuelles et collectives dont :
Extrait de la série « Teknivals », Carcassonne_2001.
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Article publé le dimanche, juillet 5th, 2009 dans la rubrique A la une, Digital storytelling, Parcours, Slideshow avec les mots-clés Digital stoytelling, Photojournalisme. Vous pouvez suivre les réponses grâce au flux RSS 2.0.
“Photojournalisme : l'originalite paie aujourd'hui comme hier”.
Emission hommage à Camille Lepage d’@rrêt sur images du 16 mai.
Le Diplôme d’Université en « Photographie documentaire et écritures transmédia »
Unique en France, l’Université de Perpignan propose sur le site de Carcassonne un Diplôme d’Université dédié à la photographie documentaire, au photojournalisme et aux écritures numériques. Cette formation, encadrée à 75% par des spécialistes en activité et à 25% par des universitaires, vise à former à la fois des professionnels ainsi que des étudiants aux narrations transmédia.
Lire la suite sur : http://wilfridesteve.com/?p=3100
World Press Photo Academy - Connected Learning
Alain Peter, teacher at the Strasbourg Journalism School (CUEJ) interviews Wilfrid Estève, photojournalist and co-founder of Hans Lucas, about digital storytelling. Wilfrid highlights the importance of making a good story before choosing the way we want to show it.
http://www.youtube.com/watch?v=fcMxCg7_wE8
C’était l’évenement phare du Mois du webdoc 2013, co-organisé par Le Blogdocumentaire… Un après-midi entier de découvertes et d’expérimentations autour de 7 webdocumentaires à la Gaité Lyrique.
C’est dans cette ambiance à la fois studieuse et bruyante qu’Igal Kohen (producteur, réalisateur) et Wilfrid Estève (cofondateur du studio Hans Lucas) ont soulevé des débats de fond sur la réalisation et la production de webdocumentaires. Tous d’eux s’accordent par exemple pour dire que le sujet prime sur les questions d’interactivité ou de format.
Retrouvez l'article sur :
http://cinemadocumentaire.wordpress.com/2014/01/07/retour-sur-goutez-au-webdoc-a-la-gaite-lyrique/
Transversalité, interactivité, financement participatif… Ces expressions sont entrées dans le jargon culturel. A l’ère du 2.0, l’usage du web devient pour les artistes un tremplin pour se forger une identité et rassembler autour d’eux une communauté, et trouver des financements.
Lire l'article sur Friture mag : http://www.frituremag.info/Actualites/Quant-internet-change-les-donnes.html
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